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Le nom « Vercors » viendrait du nom du peuple celte installé dans la région, les Vertacomicoriens. Petit pays de 4 communes avec pour capitale La Chapelle jusqu’au 19° siècle, ce sont les géographes de l’école de Grenoble qui ont défini l’entité Vercors actuelle, en montrant l’unité du massif.
Le massif préalpin du Vercors constitue en effet une masse de roches calcaires, s’étendant sur 950km² entre l’Isère et la Drôme, avec une altitude moyenne de 1200 mètres. Son relief se constitue d’un long pli nord-sud, avec de profondes coupures taillées à pic en son milieu, surnommées les Grands Goulets.
L’unité du Vercors s’est renforcée au travers des évènements historiques contemporains. Durant la seconde guerre mondiale, le Vercors fut un bastion de la Résistance mais aussi le théâtre d’un massacre, et plusieurs villages furent entièrement détruits par les nazis pendant l’été 1944.
L’identité du Vercors en tant qu’ensemble naturel, géographique et humain fut officialisée en 1970 avec la création du Parc Naturel Régional du Vercors englobant les piémonts et les pays voisins (Royans, Diois, Trièves). Le Vercors, bien que longtemps réputé infranchissable, accueillit pourtant une population humaine très tôt, puisque le massif recèle de nombreux vestiges préhistoriques.
Les vestiges du Paléolithique moyen ont été découverts en grottes comme en plein air. C’est dans la grotte de Pré l’Etang que furent découverts des ossements d'animaux associés aux outils en silex.
« Durant le dernier interglaciaire, il y a environ 80 000 ans, les hommes de Neandertal ont occupé divers secteurs des Alpes. Leurs vestiges ont ensuite été largement dispersés par l’action de la dernière glaciation (vers 70 000 – 14 000 ans avant JC), lors des avancées puis des décrues glaciaires. On retrouve toutefois des traces de leur passage piégées sur plusieurs sites du Vercors.
Vers 13 000 avant JC, les derniers chasseurs de rennes du Magdalénien, « homo sapiens » occupent les abris naturels aux alentours de 1000m d’altitude, laissant de très nombreux vestiges de marmottes et de bouquetins. Avec le réchauffement, les chasseurs du Mésolithique vont fréquenter toute la montagne depuis les piémonts jusqu’aux sommets, avec une prédilection pour l’altitude et les espaces ouverts.
Les premiers pasteurs-paysans du Néolithique, (vers 5000 avant JC) vont plutôt se cantonner sur les piémonts, ne fréquentant la montagne que pour s’approvisionner en silex… jusqu’aux premiers métallurgistes du cuivre puis du bronze. » (Régis Picavet).
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